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avec Introduction : Christian Lequesne, directeur du CERI |
http://www.ceri-sciences-po.org/reunion_affiche.php?id=110
Musée Guimet, Vendredi 18 juin à 12h15 |
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Laatoo
Documentaire de Faizaan Peerzada et d’Alix Philippon, 1h22’, 2003
Laatoo est un documentaire qui fait l’état des lieux de la danse au Pakistan : de la danse classique comme le khatak, le bharatanatyam et l’odissi, à la tradition soufie des derviches jusqu’aux danses pratiquées par les prostituées. C’est à travers les témoignages des grands danseurs classiques tels que Naheed Siddiqui, Sheema Kirmani, Tehreema Mitha, Indu Mitha et Fasi-ur-Rehman, que nous découvrons la danse et sa problématique dans son contexte religieux, philosophique, social et politique. Ce documentaire est le fruit d’une enquête de 24 mois au Pakistan par Alix Philippon, doctorante, CHERPA (Institut d’études politiques d’Aix en Provence) / IREMAM (Institut d’études du monde arabe et musulman).
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Guimet, à 12h15
Cycle de films : Gandhâra vu de Chine
Tarif Film : 5 €.
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Ou abonnement au cycle de films Gandhâra vu de Chine : 30 €
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Ladakh, un coeur en hiver
Carine Nonnenmacher
Projection-rencontre - samedi 12 juin - 18h
Film de Carine Nonnenmacher et Showkat Ali Barcha. 52 mn
Carine Nonnenmacher part au cœur du Ladakh, dans l’Himalaya indienne, découvrir la région de son compagnon Showkat Ali Barcha au plus dur de l’hiver. À Leh, le nouvel an tibétain se révèle un moyen efficace d’entrer dans l’intimité des foyers. Sous des températures allant jusqu’à – 25 degrés, les Ladakis prennent le temps de parler…
Le couple atteint ensuite le camp d’hiver de nomades sur les hauts plateaux du Rupshu, et s’immerge au sein de familles qui affrontent une vie sans confort et composent avec la rudesse de l’endroit. A plus de 4500 mètres d’altitude, au milieu des chèvres "pachmina", entre deux rites bouddhistes ou chamanistes, les anciens regrettent le bon vieux temps... et les jeunes envisagent de faire des études.
Ce voyage permet à Carine de rencontrer la famille de Showkat et à ce dernier, de découvrir une partie de son pays qu’il méconnaissait.
L’an dernier, le couple présentaient à Culture-Aventure sa « Grande traversée du Ladack » à pied.
Lieu : Maison des Mines - 270, rue Saint-Jacques - Paris 5
Accès : RER : Luxembourg (sortie rue de l'Abbé de l'Épée), Bus : 21, 27 (Feuillantines), 38 (Val de Grâce), 82 (Auguste Comte), 83 (Port Royal Saint Jacques), 84 (Panthéon), 89 (Mairie du V-Panthéon), 91 (Port Royal Saint Jacques). Métro le plus proche: Censier Daubenton (Ligne 7). Station Vélib' face à l'entrée.
Tarif : 6 €.
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Musée Guimet, Mercredi 9 juin à 12h15 |
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Pardesi (L’étranger)
Documentaire de Michel Follin, 1992, 1h32’
Aki Nawaz, jeune immigré pakistanais, vit à Londres. Il est musicien. À la recherche de son identité, il reprend le chemin de son pays pour aller interroger les maîtres de l’islam. Sa question est la suivante : comment la musique métissée est-elle jugée par l’islam ? Une enquête qui nous mène de Londres à Lahore. Le reportage montre différents groupes de musiciens qui cherchent un accord entre la spiritualité de l’Orient et l’agressivité de l’Occident. Au Pakistan, Aki reconstruit une partie de l’histoire de sa communauté expatriée. Auprès des maîtres, il apprend que la patience et l’exigence d’une connaissance toujours plus grande de la musique classique sont nécessaires pour parvenir à créer des compositions dignes de ce nom. Le maître explique : « Le son né du silence est destiné à y retourner. La voix « dit » et en disant, elle crée le monde. » Dans une Lahore foisonnante, résonnent les sonorités envoutantes du tablâ. Aki rentre à Londres, mieux armé pour réaliser une synthèse de ses deux cultures.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Guimet, à 12h15
Cycle de films : Gandhâra vu de Chine
Tarif Film : 5 €.
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Ou abonnement au cycle de films Gandhâra vu de Chine : 30 €
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Cette foisonnante rencontre gomme les frontières entre les continents, les genres, les univers. Car le réel se laisse explorer de tout bord. Au port de commerce, en ville, la manifestation rassemble : salon du livre, expositions, films, carnets sonores, spectacles vivants, tables rondes, ateliers… Plus de 100 artistes, auteurs, journalistes, illustrateurs, photographes, réalisateurs, sculpteurs, musiciens, performers, bloggers, venus de Berlin, du Liban, de Bretagne… de partout confronteront leurs pratiques, échangeront avec les visiteurs. Organisé par l'association ENKI, ce festival a aujourd'hui un rayonnement national.
Partir. Par nécessité. A l’aventure. Chercher l’herbe plus drue, l’eau moins saumâtre, l’ombre plus épaisse, le vent moins âpre, la vie un peu plus douce : tel a toujours été le destin des nomades.
Les sédentaires ont pris le pouvoir sur la Terre mais il reste encore dans leurs gènes – et certains s’en souviennent – ce besoin de semer des songes là où ils passent, cette envie d’aller récolter le quotidien et les rêves des hommes d’ailleurs.
Ces nouveaux nomades parcourent les routes par choix, par hasard, par obligation. Comme des fantômes, certains itinérants se laissent porter de chambres d’hôtel impersonnelles en usines presque automatisées, le long d’autoroutes qui se ressemblent. D’autres s’en vont partager la vie des peuples, se glisser auprès des migrants dans les pirogues, passer l’aspirateur dans les cabines de voyageurs d’occasion. Ils s’enfoncent dans des mondes reclus, entre deux guerres, entre deux murs. Journalistes, écrivains, marcheurs, errants volontaires… iIs se laissent envahir par le flux et le reflux du monde pour mieux le raconter, transmettre leurs enthousiasmes ou leurs révoltes.
Artistes, peintres ou carnettistes, vidéastes, se laissent attirer vers des lieux, vers des villes dont le nom, la situation géographique ou l’époque symbolisent la possibilité de déployer son imaginaire dans un espace nouveau.
Telle est Berlin, ville tourmentée par son histoire, enfermée dans des murs qui, en implosant, ont fait jaillir d’excitants éclats de liberté. Catherine Ricoul a répondu à l’appel de Berlin et vient à Brest avec une dizaine d’artistes rencontrés dans cette New-York européenne où tout semble possible. " J'y croise de jeunes et moins jeunes artistes, des Berlinois bien sûr, mais aussi des Français (en pagaille), des Espagnols, des Ukrainiens, des Canadiens, des Australiens. Comme moi, ils sentent le pouls créateur de la ville entrer en résonance avec leur propre énergie et leur désir de créer."
Les murs de Beyrouth, eux aussi, portent la marque des troubles et des guerres. A défaut de pouvoir rebâtir les immeubles déchiquetés par les roquettes et les bombes, ses jeunes artistes la reconstruisent du bout de leur crayon, la filment avec ses cicatrices, pour que la vie gagne à tous les coups.
Le festival Ici & Ailleurs de Brest, c’est le rendez-vous de ce bouillonnement. C’est le carrefour, pour trois jours, des chemins où se croisent les hommes, les images et les mots. C’est une pause dans la quête des artistes qui tentent, sous de multiples formes, de capter l’âme du monde. C’est une rencontre avec le public pour que l’esprit du voyage continue à flotter au « bout du monde ».
L’embarquement se fait à Brest, en juin, sur les quais.
Josiane Gueguen
Toutes les informations : http://www.ici-ailleurs.net/
Peu de temps après les émeutes de 2008 à Lhassa, alors que la planète regarde vers les Jeux olympiques de Pékin, la situation dans l’Ouest chinois est verrouillée. Hors d’un groupe organisé, le séjour pour de simples voyageurs en Région autonome du Tibet n’y est plus toléré. Sont nécessaires un guide, un chauffeur et un permis sur lequel sera retranscrit l’exact tracé des chemins empruntés au cours du périple, de manière à contrôler toutes les informations qui sortent du Tibet. Elodie Bernard, alors âgée de 24 ans, a choisi de pénétrer seule et sans autorisation sur le Toit du Monde, pour s’immerger dans la société tibétaine, observer la vie quotidienne dans les villes et les campagnes, assembler des témoignages de l’intérieur sur la répression en cours. En se déplaçant au gré des rencontres, sans itinéraire prédéterminé, elle a interrogé des dizaines de personnes qui, attachées à leur terre, ne souhaitent pas fuir en exil et s’efforcent de continuer de vivre selon leur culture et leurs coutumes. En partageant gîte et couvert, ces gens lui livrent leur vision de la vie et le sens de leur combat quotidien.
Née en 1984, Elodie Bernard signe son premier livre avec Le Vol du paon mène à Lhassa.
Lieu : Maison des Mines - 270, rue Saint-Jacques - Paris 5
Accès : RER : Luxembourg (sortie rue de l'Abbé de l'Épée), Bus : 21, 27 (Feuillantines), 38 (Val de Grâce), 82 (Auguste Comte), 83 (Port Royal Saint Jacques), 84 (Panthéon), 89 (Mairie du V-Panthéon), 91 (Port Royal Saint Jacques). Métro le plus proche: Censier Daubenton (Ligne 7). Station Vélib' face à l'entrée.
Tarif : 6 €/séance. Passeport 3 projectinos : 15 €. Accès gratuit aux stands et à la buvette au profit des enfants touaregs.Au Théâtre de la Ville : http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-musiques-du-toit-du-monde-198
BADAKHSHAN DU TADJIKISTAN
ET D’AFGHANISTAN
Tadjikistan
chant
Aqnazar Alovatov
Afghanistan
ghijhak (vièle)
Door Mohammad keshmi
et 2 autres musiciens
CHITRAL DU PAKISTAN
3 musiciens
Vient de paraître aux éditions |
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UN OEIL SUR LE BAZAR, Ouvrage publié avec le concours du Centre National du Livre dans le cadre de la Saison de la Turquie en France et du Ministère de la Culture et du Tourisme de Turquie - Projet TEDA Dans la multitude de clichés qui jalonnent le paysage des relations entre la Turquie et le monde francophone, l’un d’entre eux au moins croise l’univers du théâtre, le lieu pour y voir : le nazar boncugu, que l’on accroche un peu partout, et qui protège du mauvais œil et des flatteries. Le bazar, c’est ainsi donc que certains francophones appellent parfois le théâtre, au moins dans le sens où nous l’entendons : un lieu d’échanges et de foisonnement, où des artistes portent un regard sur le monde qui les environne. Il en va donc ainsi du théâtre turc. Un théâtre qui n’a pas renoncé à sa tradition, celle du théâtre d’ombres, du conte ou du théâtre en rond. Un théâtre riche de nombreuses saveurs, arménienne, juive, kurde, chypriote, balkanique, et française, bien entendu. Un théâtre moderne, récent et donc neuf, parfois d’introspection individuelle, mais bien plus souvent en lien tout à fait étroit avec les luttes sociales et politiques qui ont construit la Turquie d’aujourd’hui. |
Dominique Dolmieu, metteur en scène et directeur artistique de la Maison d’Europe et d’Orient, a codirigé de précédents ouvrages anthologiques sur les Balkans et le Caucase, et a participé à différents projets sur les dramaturgies européennes, sous la direction de Michel Corvin, ou en partenariat avec la Maison Antoine-Vitez et la Convention théâtrale européenne. |
Musée Guimet, Mercredi 26 mai à 12h15 |
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Khamosh pani (Eau dormante)
Fiction de Sabiha Sumar, 2003, 1h40’, VOSTF
En 1979, à Charkhi, un petit village du Pendjab pakistanis, Aïcha est une femme épanouie d’une quarantaine d’années qui ne parle jamais de son passé. Depuis la mort de son mari, son fils de 18 ans est au cœur de son existence. Salim, garçon gentil, doux et rêveur, est amoureux de Zoubida. Au Pakistan, le général Zia-ul-Haq vient de prendre le pouvoir et d’instaurer la loi martiale. Le pays s’engage sur la voie de l’islamisation. Salim se met à fréquenter un groupe de fondamentalistes musulmans. Zoubida est peu à peu délaissée par son amoureux, tandis qu’Aïcha s’inquiète de voir son fils brutalement changer...
Léopard d’Or au festival de Locarno 2003
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Guimet, à 12h15
Cycle de films : Gandhâra vu de Chine
Tarif Film : 5 €.
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Ou abonnement au cycle de films Gandhâra vu de Chine : 30 €
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Au cours de l’été 2009, des heurts sanglants opposent la minorité ouïghoure à la majorité han à Urumqi, capitale du Turkestan oriental – ou Xinjiang selon la terminologie officielle. Étouffés par le rouleau compresseur de la propagande chinoise et par une répression policière tous azimut, les motifs de ressentiment de cette population musulmane et turcophone de l’extrême-ouest de la Chine sont soigneusement endigués par Pékin. Sylvie Lasserre, journaliste, éditeur et photographe, spécialiste de l’Asie centrale et du monde turc, auteur d’une soixantaine d’articles et reportages sur l’Asie centrale, dont une vingtaine sur les Ouïghours et le Turkestan chinois, et de plusieurs expositions photographiques, confronte les informations recueillies auprès de Rebiya Kadeer, leader en exil de l’opposition ouïghoure, avec ce qu’elle observe sur place de l’asphyxie méthodique d’une culture minoritaire.
Sortie en librairie le 21 mai 2010 de "Voyage au pays des Ouïghours" de Sylvie Lasserre aux Editions Cartouche.
« Nous vivons dans un immense camp de concentration à ciel ouvert ! » C’est armée de cette phrase de la célèbre dissidente Rebiya Kadeer que Sylvie Lasserre gagne le Turkestan chinois, le pays des Ouïghours. En reportage avec un visa de tourisme, d’Almaty, au Kazakhstan, à Urumqi en passant par Ghulja, puis d’Urumqi à Kachgar et Turfan, elle parcourt près de 6 000 km en train, en taxi collectif, en triporteur pour se heurter à… un mur de silence.
Un constat : la colonisation han progresse à vive allure jusqu’aux confins de l’Asie centrale. Les rêves d’indépendance ne sont jamais très loin, mais partout l’on se tait. Turkestan – pire « Ouïghouristan » – est un mot qui conduit directement en prison. Pékin a instauré un régime de terreur, les espions sont partout. Une culture millénaire est menacée de disparition et ne laissera bientôt place qu’à un folklore fossilisé pour touristes.
Tout au long de son voyage, Sylvie Lasserre est frappée par l’absence de sourires, la tristesse des visages, si gais d’habitude en Asie centrale. Au Turkestan chinois, la joie s’en est allée. Beaucoup rêvent de partir à l’étranger : « Ici nous n’avons aucun avenir. » Mais les passeports des Ouïghours ont été confisqués. Autre fait marquant : l’ignorance dans laquelle Pékin maintient ce peuple, par un contrôle efficace des médias. « Tout ce que l’on sait, c’est par vous, les étrangers, qu’on l’apprend. »
Partie en quête de témoignages et de faits précis, l’auteur, qui a le plus grand mal à délier les langues, poursuit ses recherches sur les traditions et l’histoire : sur les traces du premier royaume ouïghour à Kara Balgassoun, située dans l’actuelle Mongolie, puis des momies du Taklamakan vieilles de quatre millénaires, au cirque du célèbre funambule Adil Hoshur, en passant par la maison d’un chamane qui n’a plus le droit d’exercer, sans oublier, à Kashgar, le fameux samâ – ronde des hommes au lendemain de la fin du ramadan – et le quartier transformé en « Ouïghourland », ainsi que les mausolées des saints soufis de la région… Mais partout, ce sera le silence. Le reste, elle l’approfondira en Occident à son retour.
À l’issue de ce voyage, le choix entre journalisme et militantisme s’avère difficile. À la suite des événements sanglants de l’été 2009 survenus à Urumqi, Sylvie Lasserre opte pour le militantisme, mettant en veille son activité professionnelle pour une dizaine de mois afin de mieux se consacrer à ce peuple oublié du reste du monde. Au point que Rebiya Kadeer, qu’elle rencontre à plusieurs reprises, lui propose d’occuper une fonction au sein du World Uyghur Congress.
Sylvie Lasserre est reporter, éditrice et photographe, passionnée par l’Asie centrale et les peuples turciques. Elle est l’auteur d’une soixantaine d’articles et reportages sur l’Asie centrale principalement, dont une vingtaine sur les Ouïghours, de reportages radio (Radio Suisse Romande) et de plusieurs expositions photographiques. Née à Meknès au Maroc, docteur en physique diplomée de la Faculté des sciences d’Orsay et du Politecnico de Milan, elle abandonne en 2004 la carrière d’ingénieur qu’elle mène depuis treize ans pour se consacrer au journalisme, ce qui l’amène à collaborer avec la presse française et internationale (Le Monde 2, Le Soir, Le Temps, Die Welt, La Stampa, Courrier international, Elle, Marie Claire international, L’Actualité, L’Hebdo, Cosmopolitan, La Presse, Le Monde, Libération, L’Express Mag, Internazionale, The Guardian…).
En 2008, elle devient membre de la Société asiatique et, l’année suivante, à la suite des événements survenus au Xinjiang, se détourne temporairement du journalisme pour se consacrer à la cause ouïghoure et lancer les Éditions d’Asie centrale. Elle anime le blog « Sur les routes d’Asie centrale » et dirige la Maison d’Asie centrale, une association destinée à promouvoir la culture centrasiatique en France, notamment grâce à l’organisation d’événements culturels.
Sylvie Lasserre, qui a vécu en France, Italie et en Belgique, et parle six langues, partage aujourd’hui son temps entre la France, l’Asie centrale et la Turquie.
Parution du livre « La Vertu des steppes, Petite révérence à la vie nomade » de Marc Alaux, aux éditions Transboréal.
LE LIVRE : « Les paysages de steppe se déroulant à l’infini suscitent un incomparable sentiment de liberté et des rêves de nature pure et puissante. Le mode de vie des nomades turco-mongols, qui transcende les frontières et les langues, éveille autant de fantasmes. Ces sociétés équestres millénaires développent des caractéristiques communes comme la générosité et l’hospitalité, l’admiration de la nature, l’amour du chant, dont la découverte offre au voyageur l’occasion d’une remise en question. C’est au même exercice vertigineux que conduit un plongeon dans l’océan des steppes, monotones et primitives mais ô combien grandioses : solitude, distances immenses, manque d’eau, absence d’abri développent l’humilité. Un paysage à l’aune du bétail, selon l’éleveur, mais qui parle d’autant plus de Dieu au voyageur que rien n’y rappelle l’homme. La vertu des steppes se révèle au preux capable d’oublier la morsure du soleil, de la bise et de la neige pour apprécier le parfum de l’armoise chargée de rosée ou le thé offert sous la yourte en hiver, pour restaurer un lien avec la nature et développer le sens du partage. » 96 pages – 8 euros – Isbn : 978-2-36157-003-3
En savoir plus et lire des extraits : http://www.transboreal.fr/catalogue.php?code=TRAPPSTE
L’AUTEUR : « Marc Alaux a parcouru 7 000 kilomètres à pied en Mongolie où il a vécu presque deux années et dont il étudie l’histoire et la culture depuis une décennie. Il est déjà l’auteur du récit “Sous les yourtes de Mongolie, Avec les Fils de la steppe” (Transboréal), des notes historiques et ethnographiques du “Voyage en Mongolie et au pays des Tangoutes (1870-1873), Une expédition russe aux confins de l’Empire céleste” (Transboréal) de Nikolaï Prjevalski et des photos du livre “La Mongolie” de Jacqueline Thevenet (Karthala). »
Vous pouvez commander cet ouvrage (8 euros + 2 euros de port) auprès de :
L’auteur, Marc Alaux : 56, rue Maurice Arnoux 92120 Montrouge – 01 49 85 15 06 ;
L’éditeur, Transboréal : 23, rue Berthollet 75005 Paris – 01 55 43 00 37 – www.transboreal.fr – [email protected] ;
Votre libraire.
Le jeudi 20 mai 2010 à 20 heures 30
Musée Guimet, Mercredi 19 mai à 12h15 |
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Pakistan Zindabad (Longue vie au Pakistan)
Documentaire de P. Lamche et C. Camdessus, 2007, 1h50’
Depuis sa création en 1947, le Pakistan semble prisonnier d’un héritage géopolitique conflictuel qui handicape son développement politique et économique. L’antagonisme avec l’Inde, le voisinage avec l’Afghanistan, les stratégies changeantes d’alliances avec les grandes puissances ainsi que la bannière de l’islam qui, sans parvenir à unifier les groupes ethniques, a parfois accentué les conflits entre musulmans, sont autant de fractures politiques de ce pays de 150 millions d’habitants qui joue, et jouera encore longtemps, un rôle primordial dans l’échiquier politique et stratégique mondial. A l’aide d’archives et d’interviews inédites (ministres en exercice, anciens ambassadeurs, chefs militaires, universitaires, historiens…), Pakistan Zindabad nous présente des personnages clefs qui ont marqué l’histoire du pays : Mohamed Ali Jinnah, le fondateur, Zulfikar Ali Bhutto, le Général Zia ul-Haq, Nawaz Sharif, Benazir Bhutto ou encore le Général Président Pervez Musharaf.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Guimet, à 12h15
Cycle de films : Gandhâra vu de Chine
Tarif Film : 5 €.
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Ou abonnement au cycle de films Gandhâra vu de Chine : 30 €
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Sylvie Lasserre signera son livre " Voyage au pays des Ouïghours" mardi 18 mai de 18h00 à 19h30.
Chez Mohanjeet, 21 rue Saint-Sulpice, 75006 Paris. Métro Odéon.
« Nous vivons dans un immense camp de concentration à ciel ouvert ! » C’est armée de cette phrase de la célèbre dissidente Rebiya Kadeer que Sylvie Lasserre gagne le Turkestan chinois, le pays des Ouighours. En reportage avec un visa de tourisme, d’Almaty, au Kazakhstan, à Urumqi en passant par Ghulja, puis d’Urumqi à Kachgar et Turfan, elle parcourt près de 6 000 km en train, en taxi collectif, en triporteur pour se heurter à... un mur de silence. Un constat : la colonisation han progresse à vive allure jusqu’aux confins de l’Asie centrale. Les rêves d’indépendance ne sont jamais très loin, mais partout l’on se tait. « Turkestan » – pire « Ouighouristan » ! – est un mot qui conduit directement en prison. Pékin a instauré un régime de terreur, les espions sont partout. Une culture millénaire est menacée de disparition et ne laissera bientôt place qu’à un folklore fossilisé pour touristes.
Sylvie Lasserre est reporter, photographe, éditrice, spécialiste de l'Asie centrale.
DOMBRA DU KAZAKHSTAN : L’HERITAGE DE TÄTTIMBET
Dans le cadre de la sortie du disque « Dombra du Kazakhstan : l’héritage de Tättimbet » chez Buda musique, Talasbek Asemkulov sera à Paris pour plusieurs événements.
Jeudi 13 mai 2010 à 17h
Rencontre musicale au Salon de lecture Jacques Kerchache
Musée du quai Branly
222 rue de l'Université
75343 Paris Cedex 07
Métro : Alma-Marceau / Pont de l’Alma
Tarif : Gratuit
La musique kazakhe a connu au XIXe siècle l’essor d’une tradition instrumentale virtuose pour le luth à deux cordes dombra. Les canons des deux grands styles de jeu, shertpe et tokpe, furent définis durant ce siècle qui est considéré comme un âge d’or pour la musique du Kazakhstan. La tradition instrumentale a évolué autour d’une unique forme dénommée kuï, signifiant mélodie ou état, qui est une pièce durant entre une et cinq minutes et explorant une seule image musicale. Le motif du kuï se présente dans une perfection déjà atteinte qui ne nécessite pas de développement. L’instant se prolonge pour devenir éternité. Chaque kuï est accompagné d’une légende, anyz en kazakh, qui narre le moment de sa composition et son thème. Ces légendes peuvent être une ode à la nature ou à une femme, un épisode vécu, un événement historique ou légendaire. La musique ouvre ainsi à la fois sur la vie du compositeur et sur
> l’histoire de la steppe. Les kuï retranscrivent le mode de vie nomade et l’amour pour sa terre. Talasbek Asemkulov (né en 1955 dans la région de Semipalatinsk) est aujourd’hui le principal connaisseur et musicien du style shertpe et transmet l’héritage du compositeur Tättimbet (1817-1860) qui est au fondement de ce style. Il fut initié à cet art par son grand-père et continua son apprentissage auprès d’autres fameux dombristes. Son éducation musicale suivit ainsi la voie traditionnelle orale, baignée dans la transmission de l’univers musical et spirituel des Kazakhs
La chanteuse Gülay Hacer Toruk évolue entre musique populaire et savante, chant profane et sacré, se faisant tantôt la voix d’une femme du peuple, tantôt celle d’un poète soufi.
Les instruments, tels des voix, racontent les tourments, les joies de ceux qui leur ont prêté souffle et vie à travers les époques. Ici ce sera le saz, l’instrument turc par excellence, qui se fera le passeur, en écho au chant de Gülay Hacer Toruk.
Ce spectacle donne à entendre et découvrir non seulement un patrimoine musical et culturel, tissé par les chants populaires transmis oralement depuis des siècles, ou encore des compositions savantes du temps de l’Empire ottoman, mais également un héritage spirituel parvenu jusqu’à nous par les chants sans âge des poètes soufis comme Hafez ou Yunus Emre.
Formation artistique :
Gulay Hacer Toruk, chant
Sidar Gures, baglama, divan saz
Wassim Hallal, percussions
Site Internet :
www.myspace.com/hacertoruk
Crédit photo :
Franck Juery
DOMBRA DU KAZAKHSTAN : L’HERITAGE DE TÄTTIMBET
Dans le cadre de la sortie du disque « Dombra du Kazakhstan : l’héritage de Tättimbet » chez Buda musique, Talasbek Asemkulov sera à Paris.
Mardi 11 mai 2010 à 20h30 :
Concert au Centre Mandapa
6 rue Wurtz 75013 PARIS
Métro : Glacière
Réservation au : 01 45 89 01 60
Tarif : 15 euros (réd. 11 et 7,5 euros)
La musique kazakhe a connu au XIXe siècle l’essor d’une tradition instrumentale virtuose pour le luth à deux cordes dombra. Les canons des deux grands styles de jeu, shertpe et tokpe, furent définis durant ce siècle qui est considéré comme un âge d’or pour la musique du Kazakhstan. La tradition instrumentale a évolué autour d’une unique forme dénommée kuï, signifiant mélodie ou état, qui est une pièce durant entre une et cinq minutes et explorant une seule image musicale. Le motif du kuï se présente dans une perfection déjà atteinte qui ne nécessite pas de développement. L’instant se prolonge pour devenir éternité. Chaque kuï est accompagné d’une légende, anyz en kazakh, qui narre le moment de sa composition et son thème. Ces légendes peuvent être une ode à la nature ou à une femme, un épisode vécu, un événement historique ou légendaire. La musique ouvre ainsi à la fois sur la vie du compositeur et sur
> l’histoire de la steppe. Les kuï retranscrivent le mode de vie nomade et l’amour pour sa terre. Talasbek Asemkulov (né en 1955 dans la région de Semipalatinsk) est aujourd’hui le principal connaisseur et musicien du style shertpe et transmet l’héritage du compositeur Tättimbet (1817-1860) qui est au fondement de ce style. Il fut initié à cet art par son grand-père et continua son apprentissage auprès d’autres fameux dombristes. Son éducation musicale suivit ainsi la voie traditionnelle orale, baignée dans la transmission de l’univers musical et spirituel des Kazakhs.
http://www.citedelamusique.fr/francais/evenement.aspx?id=10523
Journée spéciale Himalaya
Samedi 8 mai 2010 à Paris
3 projections-rencontres
Lieu : Maison des Mines - 270, rue Saint-Jacques - Paris 5
Tarif : 6 €/séance.
16h - Himalaya, La terre des femmes.
Film - 80 mn – de Marianne Chaud.
Marianne Chaud s’immerge pendant 3 mois au cœur d’un des villages himalayens les plus isolés du Zanskar (Inde). A 4 000 m d’altitude, il faut 4 jours de marche pour l’atteindre. Passionnée par la région, dont elle connaît la langue, l’ethnologue va à la rencontre de quatre générations de femmes pendant la saison des moissons.
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18h30 - L'Himalaya des Femmes.
Diaporama numérique commenté en direct - 40 mn – de Barbara Deliere.
Barbara Delière et Maud Ramaen s'élancent sans se connaître dans une traversée d'Ouest en Est de la chaîne himalayenne. Pendant un an, les deux trentenaires parcourent 12 000 kilomètres, dont 3 000 à pied, des dizaines de cols à 5000 mètres et passent des centaines de nuits chez l'habitant ou sous leur tente. En Inde, au Népal, en Chine, au Pakistan et au Kirghizstan, elles mettent en lumière les initiatives de femmes d'exception qui tentent notamment d’améliorer leur situation injuste.
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20h30 - Föllmis' Destiny.
Film - 90 mn – de Céline Moulys.
Le photographe Olivier Föllmi est devenu célèbre grâce à ses images en clair-obscur de l’Himalaya. Il découvre d’abord la région comme alpiniste et guide. A la suite d’un accident de voiture, il ressent le besoin de faire une retraite, dans un monastère, au cœur du Zanskar, en hiver. Il invite ensuite Danielle, sa future épouse, à découvrir cet univers de paysages grandioses, de divinités et d’hommes humbles.
Leur périple bouleverse leur destin quand il se transforme en lutte pour leur survie, contre la neige, la faim, la soif et le froid… à plus de 5000 mètres d’altitude.
La réalisatrice Céline Moulys est partie à leur rencontre dans le Zanzkar, pour qu'ils nous fassent revivre ces aventures et celles qui ont suivi.
En savoir plus Acheter vos billets
Lieu : Maison des Mines - 270, rue Saint-Jacques - Paris 5
Tarif : 6 €/séance.
Au Théâtre de la ville : http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-a-ghorbani--s-pournazeri-141
chant
Alireza Ghorbani
kamantché
Sohrab Pournazeri
et 3 musiciens
aux târ, percussions, kamantché
Musée Guimet, Vendredi 7 mai à 20h30 |
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Tenzin Gönpo : Tibet d’hier et d’aujourd’hui
Chants, danses et musiques du Tibet
Dranyène (luth), gna (tambour), lingbou (flûte), pywang (viole), chansons contemporaines accompagnées à la guitare
Tenzin Gönpo est un de ces rares artistes, né au Tibet, à pouvoir nous emmener de façon aussi magistrale au cœur même de l’étonnante culture de son pays. Entré dès l’âge de 12 ans au « Tibetan Institute of Performing Arts » à Dharamsala en Inde, il y a appris et interprété l’opéra lhamo, les danses de monastère cham, les chants et les danses classiques et populaires des différentes régions. Virtuose, il restitue l’essence de ses ancêtres nomades et parcourt le monde afin de raconter, de chanter et de danser le Tibet. Multipliant les rencontres artistiques, Tenzin Gönpo travaille avec la chorégraphe Carolyn Carlson et le poète André Velter, interprète des contes avec Pascal Fauliot, participe au spectacle du danseur Yutaka Takei et rejoint la troupe du Théâtre équestre Zingaro dirigé par Bartabas. Il présente l’opéra tibétain à la Biennale de Venise. « Océan de poésie, de musique et de danse » est le nom donné par les tibétains à leur pays. « De son pays il n’a plus la terre, il n’a plus l’horizon, il n’a plus le soleil, il n’a plus le vent, mais il a la danse, le chant, la musique, le regard, la flamme, le feu. »
Tenzin sera accompagné à la lecture par Caroline Roy. Il sera rejoint au cours de ce concert par Tashi, un artiste du Kham, virtuose de la viole pywang.
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Colloque organisé et animé par François Zabbal. Avec : Mme Surayo Karimova, M. Roik Bakhodirov, M. Mirjamol Zufarov, Ahmed Hasnaoui et Marwan Roshdi.
Informations sur le colloque au
Toutes les informations :
Traductuction en turc au-bas de la note
Chers amis de Turquie,
Le Théâtre de l'Ombrelle présente en Turquie,
L'éléphant dans le noir, Voyage en Orient
spectacle d'ombres et musique jeune public.
J’espère que vous pourrez assister à l’une de ces
représentations:
KONYA
Meram Belediyesi
Konak Evi. Kültür Merkezi
-23/04/2010: 2 représentations à 10:30 et 14:00
ANKARA
Küçük Tiyatro
İstiklal Cad. Çirmen Sk. 8. Ulus
-25/04/2010: 2 représentations à 11:00 et 14:00
-26/04/2010: 2 représentations à 11:00 et 14:00
IZMIR
Izmir Devlet Tiyatrosu
SSK Bloklari Kat 1 D Blok. Konak
-29/04/2010: 1 représentation (horaire non encore communiquée)
-30/04/2010: 1 représentation (horaire non encore communiquée)
ISTANBUL
Institut français d'Istanbul
Istiklal Caddesi n°8. Taksim
-10/05/2010: 1 représentation à 19:00 (séance
spécialement prévue pour nos amis d’Istanbul !)
-11/05/2010: 2 représentations à 10:00 et 13:00
Plus d'infos sur le spectacle:
www.theatredelombrelle.fr
photos à visionner
extrait vidéo 1
extrait vidéo 2
Sevgili Türkiye Dostları
Théâtre de l’Ombrelle’in çocuklar için hazırlamış
olduğu Karanlıkta Fil, Doğuya Yolculuk, müzikli
gölge oyununu Türkiye’de sergileceğini sizlere
sevinçle duyurmak isteriz.
Umarız ki, gösterilerimizden birine katılma fırsatı
bulursunuz :
KONYA
Meram Belediyesi
Konak Evi. Kültür Merkezi
-23/04/2010: 2 gösteri saat 10.30 ve 14.00’te
ANKARA
Küçük Tiyatro
İstiklal Cad. Çirmen Sk. 8. Ulus
-25/04/2010: 2 gösteri saat 11.00 ve 14.00’te
-26/04/2010: 2 gösteri saat 11.00 ve 14.00’te
IZMIR
Izmir Devlet Tiyatrosu
SSK Bloklari Kat 1 D Blok. Konak
-29/04/2010: 1 gösteri (saat bilgisi henüz belli değil)
-30/04/2010: 1 gösteri (saat bilgisi henüz belli değil)
ISTANBUL
Institut français d'Istanbul
Istiklal Caddesi n°8. Taksim
-10/05/2010: 1 gösteri saat 19.00’da (Bu gösteri özellikle
İstanbullu arkadaşlarımızı düşünerek programımıza alınmıştır !)
-11/05/2010: 2 gösteri saat 11.00 ve 13.00’te
Bu bilgileri arkdaslarınızla paylasarak, geniş kitlelere
duyurmamıza yardımcı olmanızı rica ediyoruz.
Oyun hakkında daha fazla bilgiye aşağıdaki linklere tıklayarak ulaşabilirsiniz :
www.theatredelombrelle.fr
Attention : il est impératif de réserver en prévenant par email : [email protected]
Sous le patronage du Ministère de la Culture et de la Communication de la République Française,
du Ministère de la Culture et du Ministère de l’Education et des Sciences de la République du Kazakhstan
l’Ambassade de la République du Kazakhstan et
la Délégation permanente de la République du Kazakhstan auprès de l’UNESCO
vous prient de bien vouloir honorer de votre présence le concert de
l’Orchestre Symphonique Euroasiatique de l’Université Nationale Kazakhe des Arts
Aïman MOUSAKHODJAYEVA Fouat MANSOUROV
violon chef d’orchestre
le mardi 27 avril 2010, à 20h00
SALLE GAVEAU
E.RAKHMADIEV, Musique symphonique (kuouï) «Daïrabaï»; S.ERKIMBEKOV, tableau Symphonique "Minaret"; G.BIZET, «Souvenirs de Rome»; A.KHATCHATOURYAN, Suite musicale pour l’œuvre de Lope de Vega «La veuve de Valence»; A.KHATCHATOURYAN, Concerto pour violon et orchestre «D minor»;
Dans le cadre de la célébration de l’Année internationale du rapprochement des cultures
EXPOSITIONS
Pakistan – Terre de rencontre – Ier- VIème siècles - Les arts du Gandhara
Du 21 avril au 16 août 2010
Commissaire : Pierre Cambon, Conservateur en Chef au musée Guimet.
Exposition organisée par le musée des arts asiatiques Guimet à Paris et le Centre National des Arts et d’Expositions de la République fédérale d’Allemagne à Bonn.
Avec le soutien de Terre Entière, voyagiste culturel
En partenariat média avec Evene.fr, Paris Match, Arts Programme, BeauxArts magazine, Paris Première, France culture.
Le Gandhara est un ancien royaume d’influence hellénistique, recouvrant les provinces du Nord-Ouest de l’actuel Pakistan. Il voit se développer une civilisation brillante mêlant les influences grecques, fruits des conquêtes d’Alexandre le Grand, aux inspirations perses et indiennes. Dans cette exposition, vous pourrez admirer 200 œuvres gréco-bouddhiques exceptionnelles et caractéristiques du Gandhara En savoir plus...
Photo : Bodhisattva pensif, Pakistan, Gandhara, Sanghao, Schiste, 200 x 24 x 10.5 cm, Lahore Museum, N° G-143 © Droits réservés.
INFORMATIONS PRATIQUES
Musée Guimet - 6, place d’Iéna 75116 Paris
Ouvert tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h
www.guimet.fr
Nous contacter
Nous suivre sur Twitter : http://twitter.com/MuseeGuimet
Originaire du Tadjikistan, je vous propose mon mémoire « Perspective de Développement du tourisme au Tadjikistan » effectué dans le cadre de mon master Ingénierie du Tourisme à l’Université de Paris-Est Marne la Vallée, France.
Cette étude est susceptible de procurer d’une façon ou d’une autre de l’aide à votre organisme dans le cadre de recherches sur le tourisme au Tadjikistan, ainsi que pour vos projets visant cette nouvelle destination touristique.
L'un des objectifs de ce travail est de développer des hypothèses et des recommandations utilisables comme services durables par les entreprises du secteur du tourisme au Tadjikistan. Ainsi, j’ai effectué l’analyse de la chaîne de valeur afin de déterminer les principales caractéristiques des secteurs du tourisme au Tadjikistan et d'identifier les possibilités ainsi que les obstacles qui pourraient empêcher les potentiels économiques et sociaux d’être réalisés. Puis j’ai identifié les acteurs, gouvernements, organisations internationales, entreprises, société civile, pour observer ce qu’ils apportent et le lien éventuel qu’ils entretiennent avec l’activité touristique. Ensuite j’ai essayé de proposer des solutions viables pour chaque sous-secteur du tourisme en vue de supprimer les obstacles.
Cette étude tente aussi de comprendre les enjeux du développement durable au Tadjikistan. Également, j’ai analysé si les efforts sont suffisants pour ne pas voir disparaître le patrimoine humain, culturel et historique du Tadjikistan. L’objectif essentiel de cette partie est de fournir des conseils et des recommandations afin d’associer les communautés et les entrepreneurs locaux aux activités liées au tourisme, d’améliorer le bien-être économique des populations pauvres et enfin de protéger l’environnement.
Pour avoir une idée claire de ce que contient ce mémoire voir le résumé ci-dessous.
Résumé
Le tourisme peut être vu comme un secteur prometteur pour le Tadjikistan, avec un potentiel important pour améliorer la situation de l’emploi et stimuler les autres secteurs. Cependant, il existe un certain nombre de faiblesses dépendantes les unes des autres telles que : sécurité intérieure, manque d’information sur les sites naturels et l’héritage culturel, mauvais état des infrastructures, manque de qualification des communautés pour fournir des services aux touristes, manque de développement de produits touristiques, manque de connaissances du marché et de compétences marketing. Toutes ces faiblesses entravent le développement du tourisme dans le pays.
Si on se place d’un point de vue qui englobe l’ensemble de la chaine de valeur, nous soutenons qu’une attention particulière doit être accordée aux sous-secteurs touristiques relativement sous-développés tels que : agences de voyages locales, fournisseurs et prestataires directs et indirects. On doit également mettre l’accent sur le développement de l’économie locale. Pour cette raison, une recommandation importante est de favoriser la diversification des produits touristiques, et de valoriser les atouts touristiques existants : sites naturels et patrimoine culturel. Cela requiert un changement de politique : il convient de moins se focaliser sur les résultats quantitatifs tels que : investissements pour de nouveaux hôtels, nombre de touristes, etc afin de privilégier les résultats qualitatifs liés à la chaîne de valeur. En se basant sur ce qui précède, nous cherchons à identifier les défis qui se posent au secteur du tourisme sur le moyen terme, et nous suggérons les priorités pour la gestion du secteur.
L’approche privilégiée dans cette étude est de fournir des solutions commerciales viables étant données les contraintes existantes, fournissant ainsi des bénéfices sur le long terme aux fournisseurs de service de la chaîne de valeur du tourisme.
Abstract
Tourism can be viewed as a promising growth sector for Tajikistan, with significant potential to expand employment and stimulate other sectors. However, due to a number of inter-related weaknesses as: security concerns, lack of information on the natural beauty and cultural wealth, poor infrastructure and qualification of the communities in providing services to tourists, along with a lack of product development, market knowledge and marketing skills, the expansion of the tourism sector in the country is hampered.
Taking a perspective encompassing the entire tourism value-chain, we argue that attention should be given to development of relatively immature tourism sub-sectors such as local travel agencies, direct and indirect product and service providers. The attention should be made to develop local economy. For this reason an important policy recommendation is to prioritize the diversification and upgrading of core tourism assets (both cultural and natural). This requires a shift of policy focus away from purely quantitative achievements (e.g., new hotel investments, number of tourist arrivals) and towards more quality-based performance measures along the value chain. Based on these findings, we seek to identify the principal policy challenges facing the sector over the medium-term and suggest some priorities for government action.
Our approach presented in this paper is an attempt to provide commercially viable solutions for existing constraints, thereby providing long term benefit to service providers in the tourism value chain.
Pour obtenir le mémoire complet contactez moi par e-mail : [email protected].
Tarif du mémoire complet : 30 €
Ci joint la table des matières.
Retrouvez moi également sur mon blog : http://kadamalieva.blog.free.fr/
Cordialement,
Nabot Kadamalieva
Enfin, le premier livre de recettes centrasiatiques vient de sortir :
" Les recettes d'Asie centrale, Traditions culinaires de la Route de la Soie. "
Lagman, plov, manti, chuchvara, shashliks... n'auront plus de secret pour les amateurs de cuisine d'Asie centrale.
Où trouver ce livre (9,90 euros) ? A Paris et sur internet :
- En ligne sur le site des Editions d'Asie Centrale (règlement par chèque ou Paypal - expédition gratuite en France métropolitaine)
- A La Librairie gourmande (vente sur internet et sur place) - 92 rue Montmartre - 75002 Paris
- Au restaurant ouzbek Boukhara Trévise - 37 rue de Trévise - 75009 Paris
- Au restaurant ouzbek Boukhara Amelot - 53 rue Amelot - 75011 Paris
- Au restaurant ouïgour Tarim - 74 rue Jean-Pierre Timbaud - 75011 Paris
- A la Maison d'Europe et d'Orient - 3 passage Hennel - 75012 Paris
- A la librairie Chemins en Pages - 121 avenue Ledru-Rollin - 75011 Paris
Musée Guimet, Vendredi 16 avril à 12h15 |
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Indus, les maîtres du fleuve
Documentaire de Serge Tignères et Tomomi Nagasawa, 2001, 52’
L’une des plus mystérieuses civilisations est sans doute celle de l’Indus, découverte seulement vers 1920. Considérée comme l’un des fleuves les plus puissants du monde, l’Indus développe un débit annuel deux fois supérieur au Nil et trois fois supérieur à ceux de l’Euphrate et du Tigre. Son trajet impressionnant permettra le développement d’une voie de communication fluviale considérable et en même temps l’ascension d’une civilisation prospère, celle des Harappéens. Quelle fut l’histoire de cette civilisation récemment découverte et quelle explication peut-on donner à son déclin ?
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Guimet, à 12h15
Cycle de films : Gandhâra vu de Chine
Tarif Film : 5 €.
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Ou abonnement au cycle de films Gandhâra vu de Chine : 30 €
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Jeudi 15 avril à 12h15 |
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Conférence publique et gratuite
Le Pakistan avant l’histoire. Les fouilles françaises au Balochistan du VIIIe au Ier millénaire avant notre ère.
Par Jean-François Jarrige, membre de l’Institut
Les fouilles de Mehrgarh, de Nausharo et de Pirak, conduites de 1969 à 2000, dans la région de Kachi/Bolan, entre les piémonts du Balochistan et la vallée de l’Indus, ont permis pour la première fois, dans le sous-continent indo-pakistanais, d’établir une séquence quasi continue d’occupation depuis le Néolithique jusqu’au début de la période dite historique.
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Musée Guimet, Mercredi 14 avril à 12h15
Le géant de la vallée perdue
Documentaire de T. Machado et T. Piantanida, 2001, 51’
Au Balochistan, province isolée au nord du Pakistan, le paléontologue français Jean-Loup Welcomme part dans le désert de Lundo sur les traces des restes fossilisés d’un ancêtre du rhinocéros disparu il y a 23 millions d’années, le baluchiterium. L’animal a été découvert en 1910 par le paléontologue anglais Forster Cooper dans ce même désert. Ce grand mammifère terrestre pesait près de vingt tonnes, mesurait plus de cinq mètres de haut, huit mètres de long et consommait une tonne de nourriture par jour. Lors de cette sixième expédition en janvier 2000, Jean-Loup Welcomme retourne chez les Bugti pour reconstituer un squelette complet de baluchiterium.
INFORMATIONS PRATIQUES :
Musée Guimet, à 12h15
Cycle de films : Gandhâra vu de Chine
Tarif Film : 5 €.
Entrée libre pour les détenteurs du billet du musée ou du billet jumelé (musée/exposition), pour les membres de la SAMG, les demandeurs d’emploi et les moins de 26 ans.
Ou abonnement au cycle de films Gandhâra vu de Chine : 30 €
Auditorium du musée national des arts asiatiques Guimet
6, place d’Iéna,
75116 Paris
tél :
fax : 01 47 20 46 88
courriel : [email protected]
Site officiel de La Maison d'Asie Centrale, association régie par la loi de 1901 à vocation culturelle. Nous n'avons pas de toit, juste un site internet et de nombreux amis et partenaires qui nous prêtent leurs locaux pour accueillir les événements que nous organisons. Nous tenons à notre nomadisme. Présidente : Sylvie Lasserre.
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