Voyage au pays des Ouïghours
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Au cours de l’été 2009, des heurts sanglants opposent la minorité ouïghoure à la majorité han à Urumqi, capitale du Turkestan oriental – ou Xinjiang selon la terminologie officielle. Étouffés par le rouleau compresseur de la propagande chinoise et par une répression policière tous azimut, les motifs de ressentiment de cette population musulmane et turcophone de l’extrême-ouest de la Chine sont soigneusement endigués par Pékin. Sylvie Lasserre, journaliste, éditeur et photographe, spécialiste de l’Asie centrale et du monde turc, auteur d’une soixantaine d’articles et reportages sur l’Asie centrale, dont une vingtaine sur les Ouïghours et le Turkestan chinois, et de plusieurs expositions photographiques, confronte les informations recueillies auprès de Rebiya Kadeer, leader en exil de l’opposition ouïghoure, avec ce qu’elle observe sur place de l’asphyxie méthodique d’une culture minoritaire.
Les Ouïgours dans la province du Xinjiang en Chine subissent les pressions des Han chinois. Mais il semblerait que la situation économique de certains d’entre eux non seulement ne laisse pas le choix d’y émigrer, mais que c’est loin d’être l’eldorado d’opportunités promis parfois par les autorités chinoises.
voir : http://liangansandi.blogspot.com/2010/10/sichuan-workers-homeless-3-months-973.html
Rédigé par : Daniel Mong | 01/11/2010 à 01:30