5 musiciens, chant long et chant diphonique.
Le Théâtre de la Ville poursuit son chemin de la Mongolie à la Chine, sur les routes mongoles des grands Khan, entre désert de Gobi au sud et montagnes de l’Altaï à l’ouest. Dans ce pays trois fois plus grand que la France, la transmission orale des traditions reste forte et les interprètes nombreux. La voix occupe une place centrale, tant par la multitude des techniques que par la richesse et la variété des répertoires. Selon les ethnies, les spécialités diffèrent et si l’on attribue volontiers la pratique des chants diphoniques xöömij à la région de l’Altaï, les chants longs, urtiin duu, viendraient du désert de Gobi. Entre vallées, massifs, rivières et lacs, s’étendent les steppes dans lesquelles les nomades se déplacent depuis toujours au rythme des troupeaux et des saisons. Ces paysages et ce mode de vie, au plus proche de la nature, ont influencé la création d’une musique qui témoigne de l’histoire de tout un peuple autrefois unifié sous le plus grand empire que le monde ait jamais connu.
Johanni Curtet
Toutes les informations : http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-gengis-khan-164
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