La rencontre de deux traditions orientales parmi les plus raffinées : celles des maîtres mystiques de Perse et du mugham à l'héroïsme chevaleresque.
« La musique est la nourriture de l’esprit. Enlevez-la du monde, vous aurez un cimetière. Aucun autre art ne peut lui ressembler, à part le chant des oiseaux ou celui de l’eau ».
En trois phrases, l’enthousiasmant chanteur Sharam Nazeri dit son engagement, sa passion sans nuances. Il est né dans le Kurdistan iranien, une région située au sud-ouest de Téhéran, marquée par la culture soufie dont il chante les poètes.
Parmi les chanteurs d’Azerbaïdjan, Alim Qasimov est le plus illustre, le plus indispensable. D’emblée happés par ses pulsions vitales, sa belle allure, son agilité, ses phrases modulées à l’infini, on ne résiste pas à cette voix frissonnante, tendue, réconciliant en celui qui la possède le masculin et le féminin. Deux maîtres.
Plus d'informations : salle Pleyel
Alim Qasimov : chant azéri, percussions |
Fargana Movlamova : chant |
Ali Mammadov : taar |
Rauf Islamov : kamantché |
Shahram Nazeri : chant iranien |
Hafez Nazeri : chant, setar |
Sina Jahanabadi : kamantché |
Hossein Rezaï Nia : daf |
Siavah Nazeri : daf |
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